La médaille du sens.

 

Tous les regards vers le ciel
Ne sont pas sans cris
Les mains et les douleurs
D’hier
Se confondent partout

Il y a des destins sans bruit
Que jadis a enfermé
Et leur odeur de pain brûlé
Continue de réveiller les mots

Dessiner sur les fronts
Les noms et les histoires
Et faire d’un livre une tragédie
Qui traverse les cœurs
Puis chercher le sommeil
Sur un lit en pierre.

Il n’est plus ce guerrier
Sans sa lance et sa voix
Il n’est plus ce brave
Ni cet inconnu soldat
Il est juste un nom et une plume
Défraîchie et sans éclat

Les mains et les douleurs
D’hier
Sont revenues ce matin
Frapper aux rayons du soleil
Sur le mur du silence.

Les mots sont sans réponse
L’histoire se tait
Le guerrier est mort
A la dernière page du livre.

©Amina MEKAHLI.

La liste des vingt romans de la rentrée a-Littéraire en Algérie.

1- La Divine Tragédie
2- A la recherche du sang perdu
3- Crime et remerciement
4- Le bruit et la rumeur
5- Le livre de l’intouchabilité
6- Le sommeil du juge
7- Voyage au bout de l’ennui
8- Cent ans de folitude
9- Le rouge et le vert
10-Chroniques des années de baise.
11-La consigne oubliée
12-Le quai aux pleurs ne répond plus.
13-Le seigneur des ânons
14-Les Frères Kalachnikov
15-Des souris et des gnomes
16-L’insoutenable légèreté de lettres
17-Je t’offrirai une gazette
19-Humiliés et encensés
19-Le vieil homme et la mère
20-Du côté de chez soi

@Amina MEKAHLI.

Mais personne ne sait plus lire…les signes.

Humains déployez vos ailes au-dessus de votre condition d’humains. Vous sentirez l’air frais qui vous chatouille l’égo. L’absence vous taraude et d’exister pleinement, vous subissez les vicissitudes de l’arrogance. La solitude est une arme. Vous ne la brandissez qu’une fois seuls. Et en plus contre vos certitudes désenchantées.
L’adulation de soi est une nécessité pour ceux qui n’ont plus rien à donner. La simplicité du combat se noie dans l’indicible souvent.
Aboyeurs de tous rangs, sachez que la vérité est sourde comme la mort.
Le désert lui respecte le grain de sable. Car le grain de sable lui seul est le mouvement. La dune est figée sans lui. Et le paysage condamné au silence de l’immuabilité.
Humains, les temps sont difficiles, mais ne le sont pas autant que ceux de nos ancêtres, affamés et réduits en esclaves.
Notre liberté est dans nos poches, mais nos poches sont nos dieux sacrés.
Ne faites plus semblants de vous aimer les uns les autres. Ils est temps d’apprendre à aimer sa route vers un lieu commun. L’humanité n’est pas un mirage. Elle est seulement une adresse.
Mais personne ne sait plus lire…les signes.
Amina MEKAHLI.