Débris d’elle

Étendue les cuisses ouvertes
aux vents des quatre portes
La main polie sur une bouche
ouverte.

Etendue le ventre au ciel
entre un cactus et une bouteille
Les dents perdues sous une langue
offerte.

Etendue le coeur qui bat
pour des noms sans adresse
La raison dans une prison
alerte.

Etendue visage de marbre
sur la glace d’un regard
Les yeux sortis d’une memoire
deserte.

Etendue d’elle par elle
sur elle pour elle
pour devenir seule
Débris d’elle.

© Amina MEKAHLI

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