Les vallées refleurissent
Bercées par les départs
Des justes
Une canne sur un arbre
Une chaussure bleue
Dans l’eau
Et quelques dents posées
Sur un adieu blanc
Des fissures sur les troncs
Des cordes nouées
Et des oiseaux engloutis
Dans le brouhaha des noms
Perdus
Quelques tranches d’oubli
Sur des rubans de joie
S’envolent
Le calme revient sur les lèvres
Immobiles
Les sourires s’enfoncent
Dans les arbres
Les cordes tombent une à une
Les justes sont partis.
© Amina MEKAHLI.
Comme un baume!
Main sur le cœur
Merci Mohammed.