Les confidences de l’Azalée

Que me reste t-il de mes nuages
Que ces gouttes de pluie embaumées
Et quelque coin de ciel sans vertu
Que me reste t-il de mes nuages
La fumée timide du feu mal éteint
Et quelque bruit de vent sur une azalée

Que mes reste t-il de ce voyage
Un regard deux mains une nuit
Et des airs lointains qui s’enfuient
Que me reste t-il de ce voyage
Quelques verres vides sur deux photos
Et une phalange dans un anneau

Que me reste t-il de mes fantômes
Des portes qui claquent dans le noir
Et des fenêtres sur ma mémoire
Que reste t-il de mes fantômes
Quelques caresses sur des regrets
Et l’habitude des choses cassées

Que me reste t-il de mes angoisses
Quelques phrases lues sur un baiser
Et cette promesse imaginée…
Que me reste t-il de mes angoisses
Un grand vase d’eau pour avaler
Ma langue mes larmes et mes cachets

Que me reste t-il de mon poème
Quelques crayons un peu de papier
Et une vieille plume pour m’envoler
Que me reste t-il de mon poème
Une vie qui qui dort sous un lapsus
Et cette belle métaphore pour planer

© Amina MEKAHLI.
Dans le langage des fleurs l’Azalée est la fleur de la tempérance

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