C’est un professeur en Histoire à Paris je lui prête par amis interposés mon appartement d’Oran pour une dizaine de jour, il me ramène en cadeau un de ses livres dédicacé, mais sur le titre du livre, je lui demande pourquoi il n’a pas utilisé la page de garde pour cela, et il me répond sérieusement: Pour que tu ne puisses pas la déchirer et le revendre.
C’est un type dans le train qui nous voyant déballer nos sandwichs, n’arrête pas de dire à son gamin de trois quatre ans, va chez tata elle te donne à manger, au bout d’un moment, gênée je tends un sandwich au gamin, son père le prend et le mange.
C’est à la gare routière routière de Mostaganem, je sors pour prendre un taxi, et un s’arrête tout de suite, je monte à l’arrière lui donne l’adresse de mes cousins, on papote un peu, en arrivant je lui demande, c’est combien? Il se retourne me fait un sourire libidineux et me dit, je ne suis pas taxi. (Il avait juste une voiture jaune…)
C’est à un dîner dans un grand restaurant d’Alger, une trentaine de personnes que je ne connaissais pas toutes, à ma droite un monsieur très élégant, s’est présenté comme député, il me dit au bout d’un moment en s’approchant, vous avez de belles fesses madame, petit moment de flottement, je ne m’étais pourtant pas encore levée, je m’éloigne tant que je peux, la discussion à table s’anime, et puis il s’approche encore, et me dit en plus vous en avez deux! Je répond un peu fâchée, oui comme tout le monde, je ne sais plus quoi faire de ce pervers à ma droite, je n’ose même plus me lever pour aller aux toilettes, discussion, discussion et hop il s’approche encore, et elles sont très profondes…Là j’ai la minute de solitude, je lui tourne presque le dos, décidée à ne plus croiser son regard, et puis en se levant pour partir, il me dit, vraiment vous avez des fesses magnifiques surtout quand vous souriez, le pauvre il parlait de mes fossettes, et pour le punir de m’avoir fait passer une mauvaise soirée je ne l’ai pas corrigé.
© Amina MEKAHLI