S’il me suffisait de lui dire tant
que son ombre flotte sur l’air
de ma chanson vieille de temps
que sa main lisse mes rides puis
comme une partition perdue oh!
S’il me suffisait de lui rire an
par an mes souvenirs de lui
que je n’ai vu jamais de vie
ni en rêve fleuri jamais vu
mais il rentre et sort en moi
Comme il suffirait de pousser
la porte du poulailler en coq
coloré de mille flammes oui
de cent baisers au cou pendus
et de quelques secondes Nous.
© Amina MEKAHLI