La nuit chatouille à peine les remparts de l’oubli

La nuit chatouille à peine les remparts de l’oubli
Que des rires d’enfants raisonnent sous la vie
De magnanimes caresses du bout de la rancoeur
Déposent leurs frissons qui ressemblent au printemps

Quand c’est l’âge qui étrenne sous les étoiles bleues
Ces corps remplis de temps et rangés deux par deux
Comme des bouquets séchés d’immortels souvenirs
Dans des vases sans couleur au cristal fatigué

La nuit donne à manger à ceux qui l’attendaient
De leur faim habillés sur les perrons des coeurs
Un baiser à la main et une larme aux bout des lèvres
Le regard enneigé et la langue sous les flammes

Les mots sertis de fleurs éclosent prés des tympans
Brodés dans l’harmonie de la foudre et du vent
Ils bourgeonnent dans l’écho des sourires revenus
Et retombent sur la peau qui couvre le firmament

La nuit chatouille à peine les remparts de l’oubli
Que des rires d’enfants raisonnent sous la vie…

© Amina MEKAHLI

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