Quand tout s’éteint dans le ventre de l’exil

Quand tout s’éteint dans le ventre de l’exil
Les lumières des ports dans les yeux abîmés
Les visages transis sous des mains sans drapeau
Quand tout s’éteint que tu oublies le chemin
Du retour vers la mer qui vomit ton radeau
Montre leur ton étoile et dis leur ton nom
Quand tout s’éteint… allume en toi l’enfer de l’oubli.

© Amina MEKAHLI, “Septains inanimés”.

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