Je connaîtrai sur ta peau
Ce que languit la mienne
Cette inquiétude de l’heure
Qui ne peut se raconter
Cet instant qui finit déjà
Tout en commençant.
La passion n’est que fuites
Et recommencements
Elle est mots éparpillés
Et cheveux troubles
Je ne me suis jamais
D’aucun secours.
Le vent habitera ta vacance
Qui fera le bruit sourd
Des choses qui claquent
Des choses vides
Je serai une suiveuse
Sur la route de tes mains
Mon bonheur est plein
De petits bouts de phrases
Celles qu’on finit,
Toujours avec les yeux.
Cet instant recommencera
Les murs ne diront rien.
© Amina MEKAHLI.
Oui j’ai aimé ce texte , de toutes mes forces . Il m’a tout simplement transporté dans une dimension qui n’est pas bornée par le temps et où l’espace est jonché de pensées , de prières et de soupirs . Où les mots pleuvent sans me mouiller , où le bonheur n’a plus d’importance , où la raison de vivre devient sinueuse comme un sentier qui ne mène nulle part .