Mes pieds posés dans le vide
Regardaient mes ailes absentes
La vie tremblaient sur ma bouche
Mes yeux scrutaient le passé
Aucune ombre à l’horizon
Ne vint à ma rescousse
J’ai rassemblé mon âme
Autour de mon courage
Plié toutes les lettres une à une
Déployé mon amour sur les plaines,
Comme du coton
Et j’ai attendu l’envol
Vers ses paupières closes
Qui m’attendaient quelque part
Mon nom a alors disparu
Et mon coeur est devenu métal
Les oiseaux ont imité ma voix
Jusqu’au passage des mondes
A l’orée des souvenirs blancs,
Et des nuages souriants
Là où les yeux sont grands ouverts
Et les cœurs sont moelleux
Là où l’absence se termine
Sur les bords de la langueur
J’ai décidé de vivre l’au -delà
De l’espérance et de l’attente
J’ai retrouvé cette main chaude
Et cette joue des confidences
Déterrées de ma mémoire
Le temps d’une larme qui danse.
© Amina MEKAHLI.