Papillon du désert

L’eau a cessé de couler sous les genoux
Des arbres et des palmiers
Les ponts que je construirai de mes mots
Seront mon seul passage vers la mer
Il est un temps pour les adieux à l’insouciance
Il est un temps pour le tourment
Et je bâtirai de mes mains cet abri sans failles
Pour mes petits jours vieillissants
La pluie efface et le soleil recommence
Un par un ses rayons me regardent fuir
Vers l’espoir qui ne ferme pas les yeux
Vers la vie sous le joug des vieux sages

L’eau a cessé de couler sous les genoux
Des arbres et des palmiers
La dune se casse sous ma bouche asséchée
Les mots sont mouillés sous les paupières
Je serre ma canne sous mon pas décidé
A laisser des traces sur les sentiers battus.

© Amina MEKAHLI

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