Sur nos cœurs déchus

De courir dans les blés
Mes yeux ne cherchaient
Que l’espace rieur
De tes petits bras ouverts.
La nuit ne venait pas
Quand au soleil couchant
Nos bouches ouvertes
Et nos yeux clos
Nous attendions
L’amour.
Il faisait tellement jour
Dans tes mains
Que mes pas
Ne se perdaient plus
Sur le sentier des grands.
Nous étions toi et moi
Et le soleil d’antan
Et puis la grande marelle
Et toutes ces chansons.
Le sable et ses dessins
Les vagues sur l’oubli
Les étoiles fanées
Et tout ce pain rassis.
Plus rien ne nous attend
Au bord du chemin
Entre tes bras ouverts
Le vent s’est installé.
Et sur nos cœurs déchus
Se promène
Un oiseau
Il picore des mots
Avec son bec gris
Et les dépose le soir
Sur un livre de chevet.

Amina MEKAHLI.

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